par Clément Lasserre le
À 29 ans, Thomas Rochelet a vécu l’un des moments les plus intenses de sa vie sur la scène de La France a un incroyable talent (LFAUIT) ce mardi 11 novembre 2025. Ancien patineur artistique de haut niveau, il s’est lancé il y a seulement deux ans dans un défi aussi audacieux qu’inattendu : les sangles aériennes. Un choix risqué, mais qui s’est transformé en révélation. Le replay de l’émission est à retrouver gratuitement sur M6+.
Un nouveau défi après une première carrière sportive
Thomas a commencé le patinage artistique à l’âge de 10 ans, une discipline qu’il a pratiquée jusqu’à ses 24 ans. Habitué à un travail intensif du bas du corps, il a dû rééquilibrer complètement sa musculature pour se lancer dans les sangles aériennes, nécessitant une force remarquable du haut du corps.
Ces deux années de préparation acharnée ont sculpté un artiste complet, agile, puissant et d’une grâce rare, taillé pour performer sur la scène de La France a un Incroyable Talent.
Un numéro aérien bouleversant
Devant sa mère, son frère, son cousin ainsi que plusieurs membres de sa famille, présents pour la première fois dans le public, Thomas s’est élancé dans un numéro aérien spectaculaire. Entre gainage impeccable, séquences de force pure et envolées d’une grande élégance, il a littéralement coupé le souffle du jury et du public.
À la fin de sa prestation, submergé par l’émotion, Thomas a laissé couler quelques larmes, conscient du chemin parcouru.
Un jury conquis
Les réactions ne se sont pas fait attendre :
- Sugar Sammy, impressionné, salue « quelque chose de très original… On a tous été bluffé. Quel numéro, quelle audition réussie ! »
- Hélène Ségara, touchée par la dimension artistique du numéro, ajoute : « Franchement, c’était artistiquement plus que réussi. »
Mais c’est Éric Antoine qui a pris la décision la plus marquante de la soirée.
Le Golden Buzzer : une consécration
Ébahi par la performance, Éric Antoine s’est levé pour déclencher le Golden Buzzer, propulsant Thomas directement en demi-finale. Une pluie dorée est tombée sur l’artiste, scellant un moment d’une rare intensité.
Un nouveau talent à suivre de près
Après Timéo et Eden Choi, un nouveau talent émerge ! En quelques minutes seulement, Thomas Rochelet a réussi à imposer son univers, son travail et son authenticité. De patineur à artiste aérien, son parcours atypique se transforme aujourd’hui en véritable ascension.
Rendez-vous en demi-finale pour découvrir la suite de cette aventure prometteuse.
3 autres talents marquants de cette soirée du 11 novembre
Fleuriane : un numéro de cirque revisité dans l’urgence
Parmi les moments forts de la soirée, celui de Fleuriane a particulièrement retenu l’attention. Passionnée de cirque depuis son enfance, elle a perfectionné son art à l’École de cirque de Québec, l’une des plus réputées au monde. Initialement prévue pour présenter un numéro en duo, la jeune artiste a dû faire face à un imprévu majeur : sa partenaire a annulé sa venue seulement 48 heures avant le tournage.
Plutôt que de renoncer, Fleuriane a entièrement repensé son numéro en un temps record. Seule en scène, elle a livré une performance réinventée, portée par une rare intensité artistique. Entre maîtrise technique et poésie du mouvement, elle a transformé une situation délicate en un véritable moment de grâce, salué pour sa résilience et sa créativité.
Le Bagad de Lann-Bihoué : la Bretagne à l’honneur
Autre tableau marquant : celui du Bagad de Lann-Bihoué, formation emblématique de la Marine nationale. Fondé il y a 72 ans sur la base navale du même nom, le groupe réunit une trentaine de musiciens, tous marins, unis par la passion de la musique bretonne.
Cornemuses, bombardes et percussions ont résonné avec puissance dans le studio, transportant le public au cœur de traditionnels accents marins. Leur objectif est clair : faire découvrir le patrimoine musical breton et mettre en lumière le lien profond entre la Marine et ses territoires. Un numéro collectif empreint de fierté régionale, d’émotion et d’authenticité.
Antoine Delie : une chanson comme un cri du cœur
Enfin, Antoine Delie a choisi la voie de la sincérité la plus brute pour toucher le public. Seul au piano, il a interprété une composition entièrement personnelle, née d’un épisode douloureux : un message de haine reçu sur les réseaux sociaux, qui l’a profondément marqué.
Plutôt que de s’effondrer, il a transformé cette blessure en art. Avec une voix sensible et frémissante, Antoine a livré un moment suspendu, où la fragilité devient force et où l’intime résonne avec l’universel. Une prestation engagée, poignante, qui a ému par sa justesse et son authenticité.