par Clément Lasserre le
Les Tampa Bay Buccaneers reprennent la route de la compétition après leur semaine de repos, prêts à relancer la machine à domicile. En face, les New England Patriots débarquent en Floride avec le plein de confiance : six victoires de suite, un Drake May en pleine ascension, et une impression d’équipe retrouvée. Ce match de la saison 2025/2026 de NFL est à suivre en direct dès 19:00 sur M6+.
Ce “Bradkowski Bowl” (surnom clin d’œil aux liens historiques entre les deux franchises de NFL) s’annonce comme un test d’équilibre entre une attaque redoutablement efficace et une défense à la recherche de constance.
New England Patriots : Drake May et la machine offensive
Les Patriots vivent sur un nuage offensif. Le rookie Drake May a atteint un niveau de régularité impressionnant :
- Huit matchs consécutifs avec un rating à trois chiffres,
- Deux TD et 250+ yards face à la meilleure défense aérienne de la ligue (Atlanta),
- Près de 9 yards par tentative,
- Et un 102 de rating la semaine dernière malgré la pression.
Le quarterback a mené les siens à 24 points ou plus dans cinq de leurs six derniers matchs, un chiffre qui résume l’efficacité de cette attaque équilibrée et disciplinée. Demario Douglas, auteur de 100 yards et un touchdown, et Hunter Henry, valeur sûre avec 51 yards sur 4 réceptions, forment un duo redoutable.
Le seul bémol vient du jeu au sol : Rhamondre Stevenson est diminué (orteil), et son remplaçant Terrell Jennings n’a gagné que 35 yards à 3.2 de moyenne, malgré un touchdown. May devra composer sans une protection parfaite : il a subi six sacks face à Atlanta, et ses jeunes linemen, Jared Wilson et Will Campbell, ont concédé six sacks chacun sur les trois derniers matchs.
Tampa Bay Buccaneers : Baker en quête de redémarrage
Les Bucs espèrent que leur semaine de repos aura rechargé les batteries de Baker Mayfield, brillant sur le premier tiers de la saison (13 TD, 2 INT) avant deux sorties plus ternes sous les 81 de rating. L’attaque, elle, n’a pas dépassé les 24 points depuis trois semaines après en avoir inscrit 25+ lors de quatre matchs consécutifs.
Les blessures n’aident pas :
- Mike Evans est encore incertain,
- Chris Godwin n’a joué que deux matchs cette saison,
- Et Bucky Irving, deuxième meilleur receveur de l’équipe, reste indisponible.
Résultat : la production repose sur Amecha Egbuka (70 yards/match, 5 TD), Sterling Shepard et Cade Otton, peu capables à eux seuls d’effrayer une défense disciplinée. Le jeu au sol n’apporte pas de relais : Rachaad White plafonne à 3.7 yards par course, et Tampa ne tourne qu’à 3.8 par tentative collectivement.
C’est donc la défense qui devra montrer la voie. Elle reste solide (22 points concédés par match, 12 turnovers forcés) et très opportuniste, notamment grâce à Jamel Dean (3 interceptions, 26 de rating autorisé, le plus bas de NFL). Le front seven continue de produire (25 sacks, dont 4 pour Yaya Diaby), avec 12 joueurs différents ayant déjà inscrit au moins un sack.
Les clés du match
Pour New England, tout tourne autour de la protection de Drake May. Les Buccaneers génèrent de la pression de partout, et si May subit encore quatre à six sacks, l’efficacité offensive pourrait s’effondrer. Il devra aussi éviter Jamel Dean, véritable cauchemar pour les quarterbacks cette saison.
Côté Tampa, la clé réside dans la relance du jeu aérien. Sans Evans ni Irving, Mayfield doit impliquer davantage ses tight ends et convertir ses opportunités en red zone. Les Bucs devront aussi exploiter un front défensif solide pour casser le rythme du jeu rapide des Patriots, notamment sur 3e tentative (New England : 8/12 la semaine dernière).