par Clément Lasserre le
Dans l’industrie des paquebots, ces géants des mers se sont transformés en véritables parcs d'attractions flottants. Des toboggans aux circuits de kart à trois étages, les compagnies de croisière ont doublé leur clientèle en une décennie. Mais derrière ces façades alléchantes et ces aventures en haute mer se cachent des questions de coût, de durabilité et d'impact écologique. Regardez Capital, présenté par Julien Courbet, ce dimanche 18 juin 2023 à 21:10 sur M6.
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La folie des grandeurs
La croisière n’est plus seulement une simple évasion vers des destinations paradisiaques. Au fil du temps, les paquebots sont devenus de véritables parcs d’attractions sur mer offrant tout. Les compagnies de croisière se livrent une bataille sans merci pour attirer les vacanciers. Destinations de rêve et divertissement à bord, qui réussira à sortir son épingle du jeu ?
Le développement de la concurrence a permis à l’industrie de rajeunir et de doubler sa clientèle en une décennie, portant le marché mondial à une valeur de 20 milliards d’euros en 2022. Dans la course à la démesure, certaines compagnies, comme la Norwegian Cruise Line, dépensent près d’un milliard d’euros pour créer des paquebots de croisière à la pointe du divertissement.
De surcroît, les plus grands acteurs de l’industrie ont investi dans leurs propres îles paradisiaques aux Bahamas. Ils y font débarquer des milliers de croisiéristes chaque année pour leur offrir l’opportunité de louer des villas luxueuses pour la journée.
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Paquebots de croisière : les nouveaux défis de ce business XXL
Les nombreuses innovations se reflètent sur les prix des billets. Pour une semaine à bord de ces mastodontes ultramodernes, les vacanciers doivent payer environ 30 % de plus que pour un trajet en paquebot plus classique. De nombreux voyageurs cherchent donc des alternatives plus abordables en se tournant vers des sites de déstockage.
Ces derniers proposent des tarifs relativement bas. Il n’est pas rare d’y trouver une croisière d’une semaine dans les Caraïbes ou en Méditerranée pour 400 euros. Au-delà de l’aspect financier, l’empreinte écologique de ces géants des mers est également un sujet de préoccupation. Certaines compagnies ont choisi de se tourner vers des options plus écoresponsables. Par exemple, nous pouvons citer l’utilisation de gaz naturel liquéfié, le tri des déchets et la limitation de la consommation d’énergie à bord.
Mais que se passe-t-il lorsque ces navires atteignent la fin de leur vie utile ? Des sites de démantèlement de navires récupèrent et revendent tout. De la coque aux moteurs en passant par la vaisselle, un marché lucratif s’est créé et rapporte environ 400 millions d’euros par an.