par Clément Lasserre le
La troupe de danse Tataki faisait partie des prestations les plus attendues de cette demi-finale de La France a un incroyable talent. Révélés au grand public lors des auditions, ils étaient repartis avec le Golden Buzzer de Marianne James, un choix audacieux pour un groupe composé presque exclusivement d’amateurs, mais porté par une énergie collective rare et la direction artistique de leur chorégraphe Johanna. À la suite de leur demi-finale, Marianne James n’a pas pu retenir ses larmes…
Une compagnie massive au service d’une vision commune
Ils étaient 21 sur scène ce mardi 9 décembre, formant une véritable compagnie où chaque danseur trouve sa place dans un ensemble cohérent et puissant. Leur première apparition avait déjà marqué les esprits : une chorégraphie percutante, une intensité dramatique, et une standing ovation instantanée.
Pour la demi-finale de La France a un Incroyable Talent, Tataki a choisi une voie plus sensible et introspective. Sur l’émouvante musique “Je te laisserai des mots” de Patrick Watson, la troupe est apparue entièrement vêtue de blanc, offrant une esthétique épurée et presque spirituelle. Là où les auditions vibraient de force brute, cette nouvelle création jouait la carte de la poésie, du souffle, de la délicatesse.
Retrouvez leur prestation en intégralité sur le replay disponible sur M6+ !
Un jury conquis une nouvelle fois
La scène s’achève, le public exulte, et les jurés prennent la parole, visiblement touchés par cette évolution artistique.
Marianne James, leur marraine de Golden Buzzer, ne cache pas sa fierté :
“Quelle fierté de vous avoir choisi pour mon Golden Buzzer. Je ne suis pas déçue du tout. Je sais enfin quel mot vous attribuer : vous êtes du théâtre dansé. Vous abordez tous les sujets… C’est pétri de bons et de mauvais sentiments, et c’est ce que j’aime. Et ce n’est pas niais… On aime les choses qui ont du goût, et je suis bien fière de vous !”
Sugar Sammy, quant à lui, salue l’audace :
“Pour moi, en termes de troupe de danse, c’est vraiment imprévisible, vous avez cassé les codes. Il y avait des pas qu’on ne voyait pas venir, il y avait des figures qu’on ne voyait pas venir. Donc je trouve que ça a sa place en finale. Félicitations.”
Hélène Ségara décrit ce moment avec poésie :
“C’était un bal céleste. Vous êtes passés du tribal à ce romantisme céleste mais moderne à la fois. Je comprends Marianne pour sa fierté. Et même si vous n’êtes pas notre Golden Buzzer, on est fous de vous.”
Enfin, Éric Antoine souligne ce qui fait l’essence de Tataki :
“Il y a une chose qui m’avait frappé très très fort la première fois, c’est la qualité de votre collectif. Ça respire ensemble. Ce ne sont pas des singularités qui se regardent et qui se sont calées, ce sont vraiment des gens qui se sont mis en communion.”
Tataki : vers une place en finale ?
Avec cette prestation profonde, cohérente et maîtrisée, Tataki confirme qu’ils ne sont pas seulement une troupe de danse : ils racontent des histoires, créent des images, touchent le public à travers un “théâtre dansé” qui leur est propre.
Entre puissance collective et poésie moderne, ils ont prouvé qu’ils méritent plus que jamais leur place en finale. Une chose est sûre : Tataki a marqué cette demi-finale d’une empreinte lumineuse et inoubliable. Mais sont-ils qualifiés pour la grande finale… ? La réponse dans le replay de l’émission !