par Clément Lasserre le
Dimanche 10 août 2025, à 21:10 sur M6, Capital lève le voile sur les coulisses économiques de la Côte d’Azur, destination phare de l’été, symbole de luxe, de soleil et de profits records. Si la French Riviera fait rêver les touristes du monde entier, elle devient aussi, chaque été, un immense terrain de jeu économique, où certains font fortune… pendant que d’autres peinent à survivre. L’émission, présentée par Julien Courbet, est également disponible en repaly sur M6+.
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Une saison à 12 milliards d’euros
Avec ses 120 kilomètres de plages, ses plages privées mythiques, ses campings en bord de mer et ses villas luxueuses, la Côte d’Azur attire à elle seule des millions de visiteurs chaque année. Résultat : 12 milliards d’euros de retombées économiques par an. Mais qui en profite vraiment ?
Les équipes de Capital ont enquêté au plus près du terrain, entre profiteurs du système, investisseurs audacieux et zones grises où la légalité n’est pas toujours au rendez-vous.
Plages privées : le compte à rebours de la rentabilité
À Nice, la mythique plage Beau Rivage dévoile les rouages de son business estival. Avec seulement quatre mois pour rentabiliser la saison, chaque mètre carré, chaque transat, chaque cocktail est optimisé. L’objectif : rentabilité maximale, face à une clientèle venue chercher détente et standing. Et les tickets moyens dépensés par les clients ont de quoi surprendre…
Mais ce modèle est de plus en plus contesté. À Villeneuve-Loubet, le maire a décidé de ne pas renouveler plusieurs concessions de plages privées afin de préserver l’environnement et le littoral. Une décision qui a provoqué la colère de certains exploitants, prêts à tout pour rester en place, quitte à flirter avec la légalité.
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L’immobilier ultra-luxe explose : bienvenue dans les « gated communities »
Face à la pression foncière sur le littoral, une nouvelle forme d’investissement séduit les plus riches : les « gated communities », ces résidences ultra-sécurisées, à quelques kilomètres des plages. Inspirés des modèles américains, ces quartiers fermés abritent villas, piscines, vigiles et discrétion absolue.
Le prix ? Jusqu’à 50 000 euros le mètre carré. Mais pour les ultra-riches, ce n’est pas un problème. Derrière ces murs se cache une autre réalité : un microcosme à part, où se croisent fortune, luxe… et personnel sous-payé.
Une main-d’œuvre invisible, sous pression
Car pour faire tourner cette machine à rêves, des milliers d’employés – jardiniers, femmes de ménage, piscinistes – travaillent dans l’ombre. Beaucoup sont d’origine étrangère, parfois sans papiers, sans droits, mal payés, et logent dans des conditions précaires. Une réalité bien loin des clichés dorés de la Côte d’Azur, que Capital révèle avec une rare franchise.
Entre éclat, tensions et dérives, la Côte d’Azur comme vous ne l’avez jamais vue
Ce nouveau numéro de Capital vous plonge au cœur de l’envers du décor d’une destination qui bat tous les records, mais où l’argent, le pouvoir et les inégalités se croisent sans jamais se regarder.